SAINTE ANNE, 1945 LE SURRÉALISME EN SALLE DE GARDE Professeur Pierre MOREL, G.H.R. Caen Parler de fresques de salle de garde renvoie immanquablement le médecin aussi bien que le profane à des archétypes paillards qui vont de la simple grivoiserie aux fantasmes pornographiques des plus échevelés. C’est que l’art pariétal hospitalier, pour tenter peut-être d’échapper à l’empire de Thanatos, s’est délibérément rangé sous la bannière d’Eros et la majorité des fresques d’internat répondent en gros à cette traditionnelle image de marque. Et puis il y a eu Sainte Anne et notre propos est de faire découvrir quelques tableaux d’une exposition aujourd’hui disparue mais qui pendant vingt années a porté témoignage de l’art surréaliste d’un groupe d’artistes qui ont pour En lire plus