Désiré-Magloire Bourneville et Paul Regnard. Iconographie photographique de la Salpêtrière (service de M. Charcot). Tome premier. Paris, 1875. 88 planches de 22 cm. Le premier album faisant appel à la photographie pour illustrer la « Folie », représentations jusqu’ici réservées à la peinture. Cet album réduit la folie à l’expression de l’hystérie et l’épilepsie, ce qui du point de vue épistémologique montre bien la main-mise de J.-M. Charcot sur l’évolution des concepts de l’époque. Nous remarquons que ce premier volume ne comprend ni texte, ni commentaire, ni légende sous les clichés. N’apparaissent que les pages de titres des chapitres. Bourneville Désiré-Magloire [1840-1909] et Regnard Paul [1850-1927] (Les Docteurs). Iconographie photographique de la Salpêtrière (service de M. Charcot) : I. Hyséro-épilepsie: description des attaques; les possédées de En lire plus
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Eric Duvivier. Le monde du schizophrène. Film documentaire. 1961.
Eric Duvivier. Le monde du schizophrène. Film documentaire. 1961. Ce film se propose d’essayer de reconstituer objectivement et subjectivement les images et les sons vécus par le schizophrène Eric Duvivier est né en 1928. Spécialiste de films docimentaires, tant dans le domaine de la psychiatrie que de la chirurgie. Nous retiendrons les films suivants : — Images de la folie. Film documentaire. 1950. [en ligne sur notre site] — Un délire hallucinatoire. 1961 — Le Monde du schizophrène. 1961 — Concerto mécanique pour la folie. 1963. — L’hystérie, langage du corps. – Un film élaboré par Léon Chertok et réalisé par Eric Duvivier. 1967. CRIMES DISTRIBUTION. [en ligne sur notre site] — Phobie d’impulsion. 1967 — La Femme 100 tête. 1967 — Les Autopathes. En lire plus
Théodore Géricault. Les représentations de la Folie. Les Monomanes. 1820. Album.
Théodore Géricault. Les représentations de la Folie. Les Monomanes. 1820. Album. Théodore Géricault (1791-1824). Théodore Géricault, c’est également cet artiste qui a peint le Radeau de laMéduse. Il meurt très jeune, à seulement 32 ans, mais a eu le temps de nous laisser une vingtaine d’oeuvres majeures La maladie mentale est un nouveau sujet d’études pour les médecins du début du XIXè siècle. Jean-Etienne Esquirol identifie la monomanie, une pathologie caractérisée par la « fixation de l’esprit sur un objet unique ». Il aurait passé commande à Théodore Géricault d’une dizaine de tableaux, certain disent une demi-douzaine, représentant des malades atteints de cette pathologie afin d’illustrer ses conférences. Ou peut-être était-ce le médecin-chef de l’hôpital de la Salpêtrière qui les lui a demandés En lire plus