Reinhold Köhler [Koehler]. Le Diable et les Rognures d’ongles. Article paru dans la revue « Mélusine », (Paris), première année, 1878, colonne 549. Reinhold Kohler (1830-1892). Historien de la littérature allemande, bibliothécaire, folkloriste et philologue. Köhler était le bibliothécaire en chef à la bibliothèque grand-ducale de Weimar. Le Diable et les Rognures d’ongles J. Wiedemann raconte ce qui suit à la page 491 de son livre : Aus dem inneren und œusseren Leben der Ehsten. Saint-Pétersbourg, 1876. « Lorsqu’on se coupe les ongles aux doigts de la main ou du pied, on doit les cacher dans le sein si l’on ne veut pas encourir de responsabilité au jour du jugement. Si on les jette à terre, le diable les ramasse et s’en En lire plus
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V. Guillaud. Le mal de Laïra en mal d’abol. Article paru dans le journal « Le Moniteur viennois », (Vienne (Isère), 1842.
V. Guillaud. Le mal de Laïra en mal d’abol. Article paru dans le journal « Le Moniteur viennois », (Vienne (Isère), 1842. Le Moniteur viennois est un journal d’annonces. Journal politique, judiciaire et littéraire donnant des nouvelles locales. Républicain sous les Timon, Le Moniteur est de plus en plus ancré à droite par la suite. Le mal de Laïra en mal d’abol. Par le Dr V. GUILLAUD, de Bourgoin En étudiant l’histoire de notre pays, on rencontre les plus singulières constatations d’épidémie nerveuse dont le caractère est ordinairement méconnue, et qui, attribué, par les auteurs contemporains à l’influence des démons, ne sont en réalité, que des folies contagieuses. En 1842 (1), une singulière épidémie de folie impulsive éclatait dans une petite En lire plus
De Méry. Incuboni pileum rapere. Histoire générale des proverbes, adages, sentences, apophthegmes, Vol. 1, Paris, Delongchamps, 1828, p. 159, 56.
De Méry. Incuboni pileum rapere. Histoire générale des proverbes, adages, sentences, apophthegmes, Vol. 1, Paris, Delongchamps, 1828, p. 159, 56. Incuboni pileum rapere. Enlever le chapeau à un lutin. Le peuple de Rome croyait que les trèsors cachés dans la terre étaient gardés par des lutins. Dans le prologue de l’Auluiaria, de Plaute, un de ces lutins dit, qu’il garde depuis long-temps dans la maison un trésor caché, qui lui avait été confie par l’aïeul du maître. On ajoutait que, si l’on pouvait prendre le chapeau d’un de ces lutins on le forçait de découvrir ce trésor. Virgile, dans le second livre de ses Géorgiques, fait allusion à cette croyance superstirueuse : Condit opes alius, dofossoque incubot auro. « Cet autre amasse En lire plus