Articles du mot-clé : diable

BIBLIOGRAPHIE – OSTORERO Martine – Le diable au sabbat. Littérature démonologique et sorcellerie (1440-1460). Préface de Agostino Paravicini Bagliani. Firenze, SISMEL del Galluzzo, 2011. 1 vol.

BIBLIOGRAPHIE – Martine Ostorero est bien connue de tous de tous les démonologues et tous les démonographes depuis plusieurs années où elle publie des travaux qui renouvellent l’approche de ces disciplines. Elle a su exhumer des manuscrits jusqu’ici restés inconnus et inédits, et s’y appuyer pour faire revivre et comprendre à travers, entre autres, les procès en sorcellerie, cette époque si lointaine. Le démon est partout, omniprésent et sentencieux, et nourri l’imaginaire des pauvres bougres qui restent bouche bée devant des nouvelles sciences qui les dépassent. Elle bat en brèche ici les idées préconçues sur les origines des persécutions. L’ouvrage est ardu ; malgré la « simplicité » de l’auteure, qui excelle dans ses démonstrations, et la clarté de son propos. OSTORERO Martine En lire plus

Henri Petit. Incube. Dictionnaire des Sciences médicales Panckoucke. (Paris), C. F. L. Panckoucke, tome 24, 1818, pp. 304-310.

Henri Petit [M. P.]. Incube. Dictionnaire des Sciences médicales Panckoucke. (Paris), C. F. L. Panckoucke, tome 24, ILI-INF, 1818, 304-310. (Apparaîtra trois ans plus tard dans le Dictionnaire abrégé des Sciences Médicales en 14 volumes, 1821, au mot cauchemar, sans signature). Henri Petit, médecin à Soissons, fit ses études de médecine à Paris. Les [p.] renvoient aux numéros de la pagination originale de l’article. – Nous avons gardé l’orthographe, la syntaxe et la grammaire de l’original mais avons modernisé la typographie.
 – Les  images ont été rajoutées par nos soins. – Nouvelle transcription de l’article original établie sur un exemplaire de collection personnelle sous © histoiredelafolie.fr [p. 304] INCUBE, s. f., incubus, de incubo, qui se couche dessus. On donne ce nom à une En lire plus

Observation de démonomanie ; deux ans de durée , guérison instantanée (7 mars 1843).] Par Alexandre-Jacques-François Brierre de Boismont. 1843.

Alexandre-Jacques-François Brierre de Boismont. Observation de démonomanie; deux ans de durée; guérison instantanée (7 mars 1843).] Article parut dans les « Annales médico-psychologiques », (Paris), tome II, 1843, pp. 111-117. Citéé par Pezet dans sa thèse : « Contribution à l’étude de la démonomanie », comme étant paru in « Gazette des hôpitaux », du 7 mars 1843. Alexandre-Jacques-François Brierre de Boismont [1797-1881]. Désavoué par sa famille pour son mariage, il commence sa pratique médicale à la maison de santé Saint-Marcel-Sainte-Colombe, rue Picpus à Paris, il fréquente en même temps La Salpêtrière et l’Hôtel-Dieu. Il collabore à la fondation des Annales médico-psychologiques où il publiera ses principaux travaux. Dès 1826 il présente un Mémoire sur la monomanie homicide, puis en 1829 Mémoire sur les congestions épileptiformes chez les aliénés. En lire plus