Michel Collée. A propos du délire d’interprétation et des travaux aux titres éponymes de Paul Sérieux et de Joseph Capgras. Suivi d’un essai bibliographique des publications de ces deux auteurs. (*)
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Paul SERIEUX,
Paul Sérieux naquit en 1864, Une thèse soutenue en 1888, ayant pour thème les « Recherches cliniques sur les anomalies des instincts sexuels », vint clore ses études de médecine. Il y étudiait successivement les psychopathies sexuelles chez les dégénérés, les hystériques, les épileptiques, les maniaques, les mélancoliques et les malades atteints de délire systématisé, Alors, chargé d’une mission à l’étranger· pour étudier certaines formes d’assistance spéciale — en particulier l’assistance aux alcooliques et aux aliénés réputés dangereux — il fit des rapports précis et réguliers sur ses visites et écrivit un ouvrage sur l’alcool, en collaboration avec F, Mathieu dans la « Bibliothèque utile ». Il s’intéressa en outre aux traitements des états d’agitation par le bain permanent ainsi qu’aux traitements des états mélancoliques par le repos au lit. Elève de Valentin Magnan (1835-1916), il publia plusieurs textes en collaboration avec son maître. Nous retiendrons en particulier leur ouvrage, paru dans la collection « Encyclopédie aide-mémoire, Léauté » en 1892, sur « le Délire chronique à évolution systématique », qui fut véritablement le point de départ des conceptions nouvelles qui aboutiront à l’ouvrage sur les « Folies raisonnantes ».En 1894, il écrivit, toujours en collaboration avec V. Magnan, un ouvrage sur la « Paralysie générale », qui reprenait la plus grande partie des travaux déjà effectués sur le sujet et en faisait un résumé clair et précis. Le grand attachement à V. Magnan, ainsi que la place privilégiée qui lui fut toujours réservée auprès de celui-ci, n’empêchèrent pas Sérieux de considérer les conceptions de son maître comme un corps de doctrine capital, certes, mais non comme un champ clos. Il sut s’en écarter fort à propos pour développer ses propres idées sur la démence précoce par exemple. Il eut toujours la rigoureuse honnêteté de reconnaître à son maître les idées originales qui lui étaient dues, et de dégager les siennes en travaillant dans les registres qui leur étaient propices. Il manifesta toujours un vif intérêt pour les travaux réalisés en collaboration avec des confrères et son ouverture d’esprit sut en tirer tout le bénéfice. Il collabora durant de longues années à l’Encéphale, aux Annales Médico-psychologiques, mais surtout aux côtés de Gaëtan Gatian de Clérambault (1872-1934) et de Joseph Capgras (1873-1950) au Bulletin de la Société clinique de Médecine mentale, dans lequel il se révéla un des plus fins cliniciens de l’époque. Un autre aspect du travail de Sérieux furent les recherches historiques qu’il entreprit sur les maisons de correctionnaires, le renfermement, les lettres de cachet, etc. Il dépouilla des centaines de documents et nous livra en particulier, en collaboration avec Lucien Libert (1882-1916), les bases d’un travail colossal, repris quelques années après par sa fille Madame Hélène Bonnafous-Sérieux (1905 -1961) dans son ouvrage sur « La Charité de Senlis ». Il fut également l’inspirateur de la thèse de Jacques-Edmond Vié (1900-1945), en 1930, sur les aliénés et les correctionnaires de Saint-Lozan aux XVIIe et XVIIIe siècles. Il mourut en 1947.
Joseph CAPGRAS.
Joseph Capgras naquit à Verdun-sur-Garonne dans le Tarn-et-Garonne en 1873. Il fit ses études au lycée de Montauban, puis sa médecine à la Faculté de médecine de Toulouse. C’est probablement sous l’influence de son cousin, A. Pécharman, alors médecin des asiles de la région parisienne, qu’il se dirigea vers la psychiatrie. Il occupa la place de médecin-chef à l’Hôpital de Maison Blanche, puis à Saint-Anne où il exerça jusqu’à l’âge de la retraite.
Il fut l’élève de Paul Sérieux (1864-1947), qui lui inspira sa thèse de doctorat « Essai de réduction de la mélancolie en une psychose d’involution présénile » (1900). Il arriva à la conclusion que cette affection mentale était un syndrome, qui, à l’âge avancé, n’était que le reflet mental des processus d’involution sénile liés à des modifications organiques. En 1909, il écrivit avec Paul Sérieux les « Folies raisonnantes », sur lequel nous allons revenir.
Il décrivit également, en 1923, un syndrome qui porte son nom, mais est plus connu sous le nom d’ « Illusion des Sosies », qu’il isola avec un de ses internes, Jean Reboul-Lachaux. C’est une agnosie d’identification qui donnera lieu à un nombre considérable de publications. Il fut nommé expert près le Tribunal de la Seine et cette fonction l’amena à rédiger un important article, en 1872, sur les « Crimes et délires rationnels ». Il œuvra toute sa vie pour que soit remisée, avec les notions archaïques, celle de « responsabilité », toujours entachée de subjectivité et que lui soient substituées des notions qui favorisent moins les controverses, si ce ne sont les affrontements des écoles médicales. Il fut également un artisan infatigable de la réunification des différentes sociétés de psychiatrie. Comme Paul Sérieux, il manifesta toujours une préférence pour les travaux en collaboration, et c’est à partir de ceux-ci qu’il dégagea les traits les plus originaux de sa pensée. Il mourut en 1950.
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« Les Folies raisonnantes », est le résultat d’un étroit travail de collaboration entre deux auteurs particulièrement féconds (voir la liste des principaux travaux) mais surtout très fins cliniciens et observateurs remarquables. Nous ne tenterons pas de faire l’historique général des délires systématisés à base d’interprétations puisque nos auteurs le proposent au chapitre VII, dans une forme qui résume parfaitement tout ce qui a été écrit sur le sujet. Rien à ajouter, nous semble-t-il, à ce travail, celui-ci ayant servi de base à tous les travaux postérieurs. Il apparaît plus important d’établir la genèse de l’ouvrage de Sérieux et Capgras, qui, comme nous allons le découvrir, est un cheminement de la pensée, entamé dès 1890 par Sérieux, sous l’impulsion de Magnan. A cette date, en effet, Sérieux et A. Journiac recueillent les leçons du Maître sur le thème du délire chronique, dans lesquelles ce dernier décrit les malades atteints de psychose interprétative sans pour autant les séparer des autres dégénérés. Mais il est le premier à prendre en compte la marche, les caractères autres que les idées interprétatives, le terrain sur lequel évolue la maladie. En même temps, Sérieux, dans une communication au Congrès International de médecine de Berlin intitulée « Du délire chronique à évolution systématique », insiste sur les délires spéciaux à base d’interprétation et propose une classification nouvelle de ceux-ci : A. La psychose des persécutés-persécuteurs (sans évolution ni hallucination). — B. Le délire de persécution systématisé hallucinatoire (souvent court, polymorphe, sans tendance évolutive). — C. Le délire de persécution systématisé, non hallucinatoire, à base d’interprétation délirante. — D. La mégalomanie avec ou sans hallucination. Cette classification est reprise par Magnan, dès 1892, et il la reproduit dans l’ouvrage qu’il publie en collaboration avec Sérieux « Le délire chronique à évolution systématique ». Ils y affinent les différences du délire d’interprétation en le séparant nettement du délire de persécution type Lasègue (1816-1883), ou de la variété isolée par Jules Falret (1824-1902) des persécutés-persécuteurs. Notons, dans une perspective très proche, que parallèlement, Jules Ernest Séglas (1856-1939) et Gilbert Ballet (1853-1916) travaillent eux aussi sur le délire systématisé ; ce dernier arrivera rapidement à la description de la psychose hallucinatoire chronique reprise à son tour par G. Gatian de Clérambault.
Mais pour ce qui est du travail de Sérieux et Capgras, c’est en 1902 qu’ils vont préciser nettement leurs idées sur le rôle des interprétations délirantes dans les diverses psychoses et arriver à la conclusion qu’elles peuvent se présenter sous trois aspects distincts. A. Interprétations épisodiques. — B. Interprétations délirantes, en général sans systématisation dans la forme aiguë, avec systématisation dans la forme chronique (constituant un syndrome commun à un grand nombre d’autres espèces cliniques). — C. Interprétations délirantes constituant le symptôme prépondérant d’un délire systématisé chronique caractérisé par une absence presque complète d’hallucinations (avec grande richesse des interprétations délirantes, marche très lente, absence d’évolution systématique, incurabilité, persistance de l’intégralité des facultés intellectuelles).
C’est à cette troisième forme clinique, maintenant clairement autonomisée, qu’ils proposent de donner le nom de psychose systématisée à base d’interprétation délirante, également appelée « psychose de base d’interprétation ».
Quelques années après, en 1906, dans un article paru dans l’Encéphale intitulé « le délire d’interprétation », ils affinent encore une fois leur description en proposant la définition suivante : une psychose systématisée chronique à base d’interprétation délirante, se développant progressivement chez les personnes prédisposées, sans intervention notable de troubles sensoriels, et dont la longue évolution
n’aboutit pas à la démence. Ils la complètent en marquant trois particularités qui caractérisent la symptomatologie. 1. La multiplicité des interprétations, c’est-à-dire déductions erronées à point de départ exact et leur rôle fondamental. — 2. La rareté des troubles sensoriels et leur contingence. — 3. La persévérance de l’activité intellectuelle et la logique des raisonnements.
Puis c’est la parution en 1909 des « Folies Raisonnantes » qui paraissent en même temps que le premier texte d’Ernest Dupré (1862-1921) sur la constitution émotive et qui l’éclipsent quelque peu. L’ouvrage contribue à la constitution d’une nosologie homogène, définitivement mise en place dans le Volume Psychiatrie 1 du « Traité de pathologie médicale» d’Emile Sergent, dans le chapitre sur les délires systématisés (1921). Malgré les nombreuses secousses de 1920-1940, cette nosologie est à peu près celle de référence aujourd’hui. Fortement influencés par Emil Kraepelin (1856-1926), nos auteurs privilégient la pathogénie constitutionnelle du délire paranoïaque et l’unicité de cette constitution. Ils proposent également sous l’influence des mêmes travaux de regrouper, sous le nom de paranoïa, les délires de revendication et d’interprétation.
Mais au-delà du travail clinique et nosographique remarquable, l’ouvrage de Sérieux et Capgras est aussi la première et timide approche de ce que sera, quelques années après, « la grammaire de l’inconscient ». Ils donnent au calembour une dimension interprétative et c’est avec une grande lucidité qu’ils y distinguent autre chose qu’un trait d’esprit du locuteur. En quelques lignes, simples, claires, concises, qui isolées de leur contexte peuvent sembler banales, ils proposent une écoute différente du malade. A ce titre, nous regarderons comme remarquable, également, ce travail, sans toutefois l’inscrire dans les précurseurs.
Nous conclurons en évoquant, la thèse de Jacques Lacan (1902-1981) sur la « Psychose paranoïaque dans ses rapports avec la personnalité » (1932), qui donna à l’ouvrage de Sérieux et Capgras ses « lettres de noblesse » en l’utilisant comme élément de référence dominant pour ce qui est de la mise en place du concept, et en lui rendant hommage comme l’ouvrage magistral sur le sujet.
Références
Capgras Joseph et Reboul-Lachaux Jean. L’illusion des sosies dans un délire systématisé chronique », in « Bulletin de la Société de Clinique et de Médecine Mentale », (Paris), vol. 11, 1923, pp. 6-16.
Dupré Ernest. Les délires d’imagination. Extrait de l’Encéphale, 1911. Paris, H. Delarue, 1911. 1 vol. in-8°, 59 p., 1 fnch.
Journiac A. Recherches cliniques sur le délire hypocondriaque [Texte imprimé] : valeur séméiologique. Paris : Lecrosnier et Babé , 1888.
Journiac A. Du délire hypocondriaque thèse de médecine de la faculté de médecine de Paris, Imprimerie A. Lanier et ses fils, 1888. 1vol.
é à Lille (Nord), interne des Asiles de la Seine, ancien chef du laboratoire de thérapeutique de la Faculté de Paris.
PRINCIPAUX TRAVAUX de Paul SERIEUX et de Joseph CAPGRAS.
Paul SERIEUX et Joseph CAPGRAS
Un cas de surdité et de cécité verbale suivi d’autopsie, « Bulletin de la société de neurologie », (Paris). 1900, et tiré-à-part. Paris, Masson et Cie, 1900, in-8°, 4.
The psychoses with delusional interpretation as a basis, « The journal of Mental Pathology », (New York), mai 1902.
Les psychoses à base d’interprétations délirantes, « Annales médico-psychologiques », (Paris), 8e série, XV, 1902, pp. 441-480.
Compte rendu de la séance de la société médico-psychologique du 24 février 1902, durant laquelle p, Sérieux donne lecture d’une note intitulée « Les psychoses systématisées chroniques à base d’interprétations délirantes, « Archives de neurologie », (Paris), 2″ série, XIII, 1902, pp. 326- 328.
Le délire d’interprétation. Extrait de la « Revue de psychiatrie et de psychologie expérimentale », (Paris), 3e série, 8e année, tome VIII, 1904, pp. 221-236. [en ligne sur notre site]
Les symptômes du délire d’interprétation, « l’Encéphale », (Paris), 1906.
Diagnostic du délire d’interprétation, « Revue de psychiatrie », (Paris), janvier 1908.
Le délire d’interprétation, « Revue scientifique », (Paris), 25 septembre 1909.
Addendum à la discussion du rapport Deroubaix sur la psychose systématisée à base d’interprétations délirantes, « l’Encéphale », (Paris), 2, 1909, pp. 578-581.
Les folies raisonnantes, Le délire d’interprétation, Paris, Félix Alcan, 1909, in-8, (2), 392. Réédition : Marseille, Jeanne Laffitte.
Délire d’interprétation et de revendication combinés, Roman et vie d’une fausse princesse, « Journal de psychologie normale et pathologique », (Paris), 1910.
Une variété de délire d’interprétation, Les interprétateurs filiaux, « l’Encéphale », (Paris), l, 1910, pp. 113-130 et pp. 403-429.
Le délire d’interprétation et la folie systématisée, « L’année psychologique », (Paris), XVII, 1911, pp. 251-269.
Délires chroniques à évolution systématisée. Délires d’interprétation. Délires de revendication, « Traité international de psychologie pathologique sous la direction de A. Marie, Tome 2 », (Paris), 1911, pp. 640-707.
Le messianisme d’un faux dauphin (Naundorff), « Journal de psychologie normale et pathologique », (Paris), 1912, et tiré-à-part, Paris, Félix Alcan, 1912, in-8, 39 p.
Délires systématisés chroniques. « « Traité de pathologie médicale et de thérapeutique Appliquée », (Paris), VII, psychiatrie, 1, 1921, pp. 233-31l.
Paul SÉRIEUX
Recherches cliniques sur les anomalies de l’instinct sexuel, Paris, Lecrosnier et Babé, 1888, in-8, 76, (2).
Choc nerveux local et hystéro-traumatisme, « Archives de neurologie », (Paris), XX, 1890,, pp. 231-237.
Le délire chronique à évolution systématique et les psychoses des dégénérés. « Bulletin de la Société de médecine mentale de Belgique », (Gand et Leipzig), 1890, pp. 410-435, – 1891, pp. 15-40, et tiré-à-part, Gand, Librairie Engelche, 1891, in-8, 56 p.
Du délire chronique à évolution systématique, « Congrès international de médecine de Berlin », 1890.
Note sur un cas de paralysie hystéro-traumatique des quatre membres, « Archives de neurologie », (Paris), XXII, 1891 pp. 31-52.
Recherches sur les aphasies sensorielles, « Société de biologie », (Paris), 1891-1892.
Des diverses formes d’agraphie et en particulier de l’agraphie d’origine sensorielle, « Bulletin de la Société de médecine mentale de Belgique », (Gand et Leipzig), 1892, 28-3l.
Note sur un cas de cécité verbale avec agraphie suivi d’autopsie, « Mémoires de la Société de biologie », (Paris), 1892, et tiré-à-part, Paris, 1892, in-8, 6 p.
L’assistance des alcooliques en Suisse, en Allemagne, en Autriche. Création d’un asile spécial d’alcooliques dans le département cie la Seine. Montevrain, Imp. typo. de l’école d’Alembert, 1894, in-8, 163.
Sur un cas d’hallucinations motrices verbales chez une paralytique générale, « Bulletin de la Société de médecine mentale de Belgique », (Gand et Leipzig), 1894, pp. 150-185, et Archives de neurologie (Paris), XXVII, 1894, pp. 321-352.
Asiles pour alcooliques, Annales médico-psychologiques. (Paris), II, 1895, pp. pp. 417-477.
L’assistance des alcooliques en Suisse et en Allemagne, « Bulletin de la Société de médecine mentale de Belgique », (Gand et Leipzig), 1895.
Les établissements pour le traitement des buveurs en Angleterre et aux Etats-Unis, « Bulletin de la Société de médecine mentale de Belgique », (Gand et Leipzig), 1895.
Notice historique sur le développement de l’assistance .des aliénés en Allemagne, « Archives de neurologie », (Paris), XXX, 1895, pp. 353·375.
Le traitement des buveurs et la prophylaxie de l’alcoolisme. « Revue interne de thérapeutique et de pharmacie », (Paris), 15 mars 1895.
L’internat des asiles d’aliénés de la Seine. Nécessité de sa réorganisation, « Archives de neurologie », (Paris), 2e série, l, 1896, pp. 155-168 et pp. 242-249.
Asile d’idiots de Languehagen, (Hanovre), « Archives de neurologie », (Paris), 2e série, I, 1896, pp. 307-309.
Asiles d’idiots en Allemagne, Archives de neurologie. (Paris), 2e sér., I, pp. 250-254.
Les asiles de buveurs, Annales d’hygiène publique et de médecine légale (Paris), 1896, 3e sér., XXXV, pp. 308-335.
Le traitement des mélancoliques par le repos du lit, Revue de psychiatrie, (Paris), 1897.
Le traitement des psychoses aiguës par le repos au lit, Revue de psychiatrie (Paris), 1897 (aussi : Revue de thérapeutique, 1897 ; Semaine médicale, 1899 et Archives de neurologie, (Paris), 1899.
Assistance des aliénés en Allemagne, « Annales médico-psychologiques », (Paris), 1898, II, p. 462.
La statistique des aliénés du canton de Zurich, « Revue de psychiatrie », (Paris), 1899, III, pp. 6-19.
La nouvelle classification des maladies mentales du Professeur Kraepelin, « Revue de psychiatrie », (Paris), 1900, avril, pp. 103-125.
Un cas de surdité verbale chez un paralytique général, « Revue scientifique», (Paris), 1900, n° 6.
Les cliniques psychiatriques des universités allemandes, « Archives de neurologie », (Paris), 1900, 2e sér., X, pp. 193-208, pp. 371-395, pp. 473-482, 2e sér., XI, pp. 27-44, pp. 212-234.
Etiologie de la paralysie générale, « Revue de médecine », (Paris), 1900, février.
La démence précoce. GAND, Imp. E. Vander Haeghen, 1901, in-8, 20. « Gazette Hebdomadaire de médecine », (Paris), 1901 ; « Revue de psychiatrie », (Paris), 1902 ; « Annales médico-psychologiques », (1902).
A propos des communications de MM. Sioli et Dabbemann sur Hôpitaux d’aliénés urbains, « Archives de neurologie », (Paris), 1901. 2e sér., XII, pp. 440-443.
A propos du pavillon d’aliénés criminels de Düren, « Archives de neurologie », (Paris), 1901,2e sér., XII, pp. 432-435.
Le traitement des états d’agitation par le bain permanent, « Revue de psychiatrie », (Paris), 1902, n° 3.
Quelques méthodes de traitement en usage dans les asiles étranger, « Revue de psychiatrie », (Paris), 1903, pp. 309-328.
La clinique psychiatrique de l’Université de Giessen (Grllnd-Ouché d Hesse), Arch. de neural. (Paris), 1903, 2e sér., XV, 513-530, XVI, 1Ci. 31, et tiré-A-part, PARIS, Progrès médical, 1903, In-8, 34.
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Le stage psychiatrique en France et à l’étranger, « Revue de psychiatrie », (Paris), 1906, X ; et tiré-à-part, Paris, Octave Doin, 1906, in-8, 21.
Un cas de délire d’interprétation, « Bulletin de la société de médecine mentale », (Paris), 1909, II, pp. 62-72.
Installation du bureau de la société médico-pyschologique. Allocution A.M.P. (Paris), 1911, 9·sér., 13,282-291 et tiré-à-part, PARIS, Masson, 1911, in-8, 10.
Docteur Lucien Libert, (1882-1916) A .M.P. (Paris), 1916-191 7, 10e sér., 7, 137-151, et tiré-à-part, PARIS, L. Maretheux, 1917, in-8, 18.
Valentin Magnan, sa vie et son œuvre, 0835-1916), A.M.P. (Paris), 10e sér., 8, 273-329, 449-507,1918, 10e·sér., 9, 5-59, et tiré-à-part, PARIS, Masson, 1918, in-8, 168.
L’internement par « ordre de justice » des aliénés et des correctionnaires sous l’ancien régime d’après des documents inédits, Rev., hist. de droit Iran. et étran. (Paris), 1932, 413-462.
Liste des pensionnaires de la Charité de Senlis, Maison d’aliénés et de correctionnaires au XVIIIe siècle d’après des documents inédits, Bull. de la Soc. Iran. et de la Soc. lyonnaise d’Hist. de la méd., 1933, sept.-oct., 260-282.
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M. Magnan, 1835-1916, A.M.P. (Paris), 1939, 15e sér., l, 713-714.
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Paul SERIEUX et LWOFF
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Paul SERIEUX et MASSELON.
Paul SERIEUX et MASSELON. Signes physiques de démeoce précoce, Arch. de neurol. (Paris), 1902, 2e sér., XIV, 174-175.
Paul SERIEUX et MATHIEU
Paul SERIEUX et MATHIEU. L’alcool. Les boissons alcooliques, leur composition, leurs effets, La lutte contre l’alcoolisme, Paris, Alcan, 1895.
Paul SERIEUX et MIGNOT
Paul SERIEUX et MIGNOT. Surdité corticale avec paralexie et hallucinations de l’ouïe due à des kystes hydatiques du cerveau, Nouv. icono. de la Salpêtrière (Paris),1901.
Paul SERIEUX et MIGNOT. Paralysie générale à forme sensorielle, Arch. de neuro/. (Paris), 1902, 2e sér., XIV, 167-169.
Paul SERIEUX et MIGNOT. Hallucinations de l’ouïe alternant avec des accès de surdité verbale et d’aphasie sensorielle chez une paralytique générale, Lésions circonscrites de méningo-encéphalite, Arch. de neurol. (Paris), A902, 2e sér., XIII, 419-420.
Paul SERIEUX et MIGNOT. Observation clinique d’un cas d’amnésie rétro-antérograde consécutive à la pendaison, Jour. de psycho/. (Paris), 1905, 127-133.
Paul SERIEUX et MIGNOT. Notes thérapeutiques sur l’emploi du véronal chez quelques aliénés, Arch. de neurol. (Paris), 1905, 2e sér., XIX, 9-18.
Paul SERIEUX et MIGNOT. Instruction concernant l’organisation du service médical de la maison de santé de Ville-Evrard et les soins à donner aux personnes atteintes de maladies mentales, PARIS, O. Berthier, 1906, in-8, 66.
Paul SERIEUX et RAMADIER
Paul SERIEUX et RAMADIER. Note sur cinq cas de malformation de la poitrine, Contribution à l’étude des stigmates physiques de dégénérescence, Bull. de la Soc. d’anthropologie (Paris), 1891, 4e sér., et tiré-à-part, 16.
Paul SERIEUX et RAYMOND Fulgence Paralysie générale, Article du Traité de méd. et de thérap. de Brouardel et Gilbert (Paris), 1902,9,95-166.
Paul SERIEUX et RAYMOND
Paul SERIEUX et RAYMOND La responsabilité et la condition sociale des épileptiques, Epilepsia (Paris), 1909, 1.
Paul SERIEUX et RAYMOND Epilepsie et mariage, Province médicale, 1910, 29 juin.
Paul SERIEUX et TRENEL Maurice
Paul SERIEUX et TRENEL Maurice. L’internement des aliénés par voie judiciaire (sentence d’interdiction) sous l’ancien régime. Rev. hist. de droit Fran. et étran. (Paris), 1931, 450-486, et PARIS, Librairie du Recueil Sirey, 1931, in-8, 37.
Joseph CAPGRAS
Essai de réduction de la mélancolie en une psychose d’involution présénile, thèse, PARIS, Jouve et Boyer, 1900, in-8, 98.
Contribution à l’étude de la névrose d’angoisse, A.M.P. (Paris), 1903, 8e sér., LVIII, 397-404.
Rapport des hallucinations de l’ouie avec les maladies de l’oreille, Arch. de neural. (Paris), 1903. Sur un cas de phobies avec délires, Journ. de psycho/. (Paris), 1905, octobre.
Ecrits et poésies d’une démente précoce, l’Encéphale (Paris), 1911, 1, 474-486.
Une persécutée démoniaque, Bull. de la Soc. clin. de méd. ment. (Paris), 1911, IV, 360-372.
Saynète et poésie de démente précoce, l’Encéphale (Paris), 1912, 1, 34-39.
Délire polymorphe et folie intermittente, Bull. de la Soc. clin. de méd. ment. (Paris), 1914, VII, 224-229.
Réformes de déments précoces, A.M.P. (Paris), 1918, 10· sér., 10, 110-122, 197,291-295.
Le délire d’interprétation, A.M.P. (Paris), 1918, 10· sér., 9,221-240,361- 376.
Délire onirique émotif, A.M.P. (Paris), 1919, 10· sér., Il, 288-297.
Attentats à la pudeur, Rapports médico-légaux, A.M.P. (Paris), 1920,10e sér., 12,39-51.
Deux cas d’amnésie systématique, Bull. de la Soc. clin. de méd. ment. (Paris), 1920, VIII, 74-82.
Négativisme simulateur d’amnésie générale, Bull. de la Soc. clin. de méd. ment. (Paris), 1920, VIII, 133-140.
Folie intermittente et délire systématisé chronique, Bull. de la Soc. clin. de méd. ment. (Paris), 1921, IX, 25-33.
Autobiographie d’un pervers érotique, Idée obsédante et délire imaginatif d’inceste, l’Encéphale (Paris), 1921,367-373.
Chronique, L’adjuvat des asiles publics, A .M.P. (Paris), 1921, 1, 193-202, 385-394.
Quelques variétés d’érotomanie, Bull. de la Soc. clin. de méd. ment. (Paris), 1923, XI, 148-156.
Consultation des états délirants ou Dispensaire de Prophylaxie mentale, in. Compte rendu du xx/xe congrès des méd. alién. et neurol. de France, 1925. Chronique, La collaboration· médico-administrative dans les Asiles d’aliénés, A.M.P. (Paris), 1925, 12 sér., 1,97-105.
Crimes et délires passionnels, A.M.P. (Paris), 1927, 12e sér., 1, 32-47, 128- 138, 287-292, 379-398.
Le délire d’interprétation hyposthénique, délire de supposition. Extrait des « Annales médico-psychologiques », (Paris), 12esérie, tome II, novembre 1930, pp. 272-299) [en ligne sur notre site]
Les persécutés en liberté surveillée, L ‘hygiène ment. (Paris), 1927, 95-101. Le délire d’interprétation hyposthénique, Délire de supposition, A.M.P. (Paris), 1930, 12″ sér., 2, 272-299. Psychose mixte, Paranoïa maniaco-dépressive, Semaine des Hôp. De Paris, 1933, nO 13, 422-436.
Joseph CAPGRAS et ABELY Paul
Joseph CAPGRAS et ABELY Paul. Psychasthénie avec mouvements choréiformes, Bull. de la soc. clin. de méd. ment. (Paris), 1921, IX, 271-276.
Joseph CAPGRAS et ABELY Paul Un cas atypique de psychose hallucinatoire chronique, Bull. de la soc. clin. de méd. ment. (Paris), 1921, IX, 153-160.
Joseph CAPGRAS et ABELY. Psychoses atypiques: folle intermittente ou démence précoce, Bull. de la soc. clin. de méd. ment. (Paris), 1922, X, 20-32.
Joseph CAPGRAS et ABELY Xavier Le délire interrogatif, A.M.P. (Paris), 1926, 12″sér., 1, 12-42.
Joseph CAPGRAS et BEAUDOIN
Joseph CAPGRAS et BEAUDOIN. Deux cas de P,G, atypiques, Bull. de la soc. clin. de méd. ment. (Paris), 1919, VII, 270-274.
Joseph CAPGRAS et BEAUDOIN. Un cas de tumeur du lobe frontal gauche, Bull. de la soc. clin. de méd. ment. (Paris), 1920, VIII, 58-60.
Joseph CAPGRAS et BRIAU
Joseph CAPGRAS et BRIAU. Traumatisme et démences syphilitiques : 1° paralysie générale; 2° amnésie rétro-autérograde ; 3° automatisme mental, Bull. de la soc. clin. de méd. ment. (Paris), 1926, XIV, 116·-12l.
Joseph CAPGRAS et CARRETTE
Joseph CAPGRAS et CARRETTE. Etats catatoniques avec xauthochronimie du liquide céphalo-rachidien,
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Joseph CAPGRAS et CARRETTE. Illusion des sosies et complexe d’Œdipe, A.M.P. (Paris), 1924, 12″ sér., 2, 48-68.
Joseph CAPGRAS et CARRETTE. Guérison apparente d’une démente précoce, Rev. de psychiatrie (Paris), 1912, mai.
Joseph CAPGRAS et CULLERRE
Joseph CAPGRAS et CULLERRE Mademoiselle Syphilis du névraxe: tabès, épilepsie, paralysie générale, aphasie de Wernicke, Soc. clin. de méd. ment., 1925.
Joseph CAPGRAS et CULLERRE. Paralysie générale tabétiforme avec aphasie sensorielle, Bull. de la soc. clin. de méd. ment. (Paris), 1925, XIII, 107-110.
Joseph CAPGRAS et CULLERRE. Parkinsonisme post-encéphalitique, Bull. de la soc. clin. de méd. ment. (Paris), 1926, XIV, 25-27.
Joseph CAPGRAS et CULLERRE. Un état mixte: manie improductive, Bull. de la soc. clin. de méd. ment. (Paris), 1926, XIV, 33-36.
Joseph CAPGRAS et CULLERRE. Catatonie avec torsion et incurvation de la tête et du tronc, Bull. de la soc. clin. de méd. ment. (Paris), 1926, XIV, 15-18.
Joseph CAPGRAS et autres
Joseph CAPGRAS et DAUMEZON. Délires aigus primitifs secondaires et intercurrents, A.M.P. (Paris), 1937, 15e sér., l, 271-278.
Joseph CAPGRAS, DUPOUY et DRIAU. Délire malicieux héboïdo-phrénique, A.M.P. (Paris), 1927, 12e sér., 2, 260-372.
Joseph CAPGRAS et JOAKI E. Psychose mixte. Délire hallucinatoire de compensation à double forme, A.M.P. (Paris), 1932, 14e sér., Il. 574-587,
Joseph CAPGRAS, JOAKI et ELLNEBERGER. Psychose présénile. Négations systématiques et érotomanie, A.M.P. (Paris), 1933, 14e sér., n, 209-214,
Joseph CAPGRAS, JOAKI et FAIL. Syndrome mental de Korsakoff et paralysie générale, Bull, de la soc, clin, de méd, ment, (Paris), 1930, XVIII, 119-123,
Joseph CAPGRAS, JOAKI et FAIL. Paralysie générale chez un vieillard de 77 ans, Bull, de la soc, clin, de méd, ment, (Paris), 1930, XVIII, 138-140,
Joseph CAPGRAS et MARCHAND. Paralysie générale prolongée. Examen anatomo-pathologique, Bull, de la soc, clin, de méd, ment, (Paris), 1930, XVIII, 153-154,
Joseph CAPGRAS, JOAKI et THUILLIER René. Erotomanie et délire d’interprétation, A,M. P. (Paris), 1933, 14e sér., 1, 349-356,
Joseph CAPGRAS, JOAKI et THUILLIER René Accès de phobie chez un maniaque périodique, A,M,P, (Paris), 1933, 14e sér., 1, 76-81.
Joseph CAPGRAS, JUQUELIER Paul et BONHOMME. La confusion mentale de guerre, Bull, de la soc, clin, de méd, ment, (Paris), 1917, n° spécial, 42-85,
Joseph CAPGRAS et LEROY Raoul. Obsessions hallucinatoires et hallucinations obsédantes au cours de deux accès de folie périodique, Bull, de la soc, clin, de méd, ment, (Paris), 1910, III, 332-336,
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Joseph CAPGRAS, LHERMITTE, AJURAGUERRA et DOUSSINET. Syndrome de Korsakoff au cours d’une crise de rhumatisme articulaire aigu. Confusion onirique avec paraplégie atypique, A,M,P, (Paris), 1939, 15e sér. Il, 794-800,
Joseph CAPGRAS, LUCCHINI P. et SCHIFF Paul Du sentiment d’étrangeté à l’illusion des sosies, Bull. de la soc. clin. De méd. ment. (Paris), 1924, XII, 210-217.
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Joseph CAPGRAS et REBOUL-LACHAUX J. Arythmie respiratoire et troubles mentaux séquelles probables d’encéphalite épidémique, Bull. de la soc. clin. de méd. ment. (Paris), 1922, X, 172-179.
Joseph CAPGRAS et REBOUL-LACHAUX. L’illusion des sosies dans un délire systématisé chronique, Bull. de la soc. clin. de méd. ment. (Paris), 1923, XI, 6-16.
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Joseph CAPGRAS et REBOUL-LACHAUX. Paralysie générale épileptiforme prolongée, Bull, de la soc, clin, de méd, ment, (Paris), 1923, XI, 103-112,
Joseph CAPGRAS et ROGUES DE FURSAC. Un cas de folie intermittente, Myoclonie et délire de possession prémonitoires des accès, Bull, de la soc, clin, de méd, ment, (Paris), 1909, II, 246-251.
Joseph CAPGRAS et ROGUES DE FURSAC. Paralysie générale conjugale, Bull, de la soc, clin, de méd, ment, (Paris), 1910, III, 143-149,
Joseph CAPGRAS et ROGUES DE FURSAC. Paralysie générale atypique » Conservation des aptitudes au dessin, l’Encéphale (Paris), 1910, 1,598-599,1, pl. ht.
Joseph CAPGRAS et ROGUES DE FURSAC. Délire mélancolique de négation et d’immortalité disparu au bout de deux ans et demi, l’Encéphale (Paris), 1912, 1,68-74,
Joseph CAPGRAS et TAQUET. Traitement d’états dépressifs par la transfusion sanguine, A,M,P, (Paris), 1932, 14·sér., 1,141-146,
Joseph CAPGRAS et TERRIEN E.. Délire d’imagination symptomatique, A,M,P, (Paris), 1912, 10·sér » 1, 407-421.
Joseph CAPGRAS et TERRIEN. Délire spirite et graphorée paroxystique, Bull, de la soc, clin, de méd, ment, (Paris), 1912, V, 130-137,
Joseph CAPGRAS et TERRIEN. Puérilisme mental par idée fixe chez une débile, l’Encéphale (Paris), 1912, 1, 361-368, 1 pl. ht.
Joseph CAPGRAS et TRUELLE Victor. Sur un dégénéré mystique, Journ, de méd, lég, et de pyschiatrie (Paris), 1906, juin,
Joseph CAPGRAS et VIE Jean. Délire imaginatif et métabolique au cours d’une paralysie générale atypique, Bull, de la soc, clin, de méd, ment, (Paris), 1929, XVII, 140- 144,
(*) Le premier travail faisait l’objet de la préface à la réimpression que j’ai initié : Les folies raisonnantes, Le délire d’interprétation, Paris, Félix Alcan, 1909, in-8, (2), 392. Réédition : Marseille, Laffitte Reprints, 1982. 1 vol. in-8°, 13 ffnch., 392 p. ISBN 2-7348-0064-0. Dans la collection « Psychiatrie clinique ».
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