Maurice Dide, Charles Pezet & Miro. – Délires systématisés. Forme psychomotrice. Variété spirite. Article paru dans la revue « Annales médico-psychologiques », (Pais), 10e série, tome XII, mai-juin 1920, pp. 269-276.
Maurice Frédéric Dide (1873-1944), interne des asiles de la Seine en 1897, médecins des asiles en 1900, il est affecté à Rennes, Auxerre, puis Toulouse enfin, où il arrive en 1900 comme directeur médecin de l’asile de Braqueville, aujourd’hui CHS Gérard Marchant. — Grant érudit, expert réputé, violoniste remarqué, amateur de tableaux et de meubles anciens, passionné de voitures rapides, il est une figure incontournable du Toulouse de l’époque.
Il a laissé près de 200 publications, mais son nom est surtout attaché à son ouvrage intitulé Idéaliste passionné en 1913. Il distingue par la classe des « idéalistes » ceux des délires d’interprétation et de revendication de Sérieux et Capgras.
Quelques publications :
— Des troubles circulatoires encéphaliques associés aux phénomènes convulsifs. Recherches expérimentales. Travaux du laboratoire de M. le professeur Joffroy. Paris, Georges Carré et C. Naud, 1900. 1 vol.
— Les idéalistes passionnés. Paris, Félix Alcan, 1913. 1 vol. in-16, 4 ffnch., 176 p. Dans la “Bibliothèque de philosophie contemporaine”. – Réédition dans la collection de David F. Allen, « Psychopathologie fondamentale ». Avec une préface de Caroline Mangin-Lazarus. Paris, Editions Frison-Roche, 2006.1 vol.
— Les émotions de la guerre. Paris, Félix Alcan, 1918. 1 vol. — — Psychiatrie du médecin praticien. Avec 8 planches hors texte. Paris, Masson et Cie, 1922. 1 vol.
— Introduction à l’étude de la Psychogénèse. Essai de bio-psychologie évolutive. Paris, Masson et Cie, 1926. 1 vol.
— L’hystérie et l’évolution humaine. Paris, Ernest Flammarion, 1935. 1 vol. Dans la « Bibliothèque de Philosophie scientifique ».
Les [p.] renvoient aux numéros de la pagination originale de l’article. – Nous avons gardé l’orthographe, la syntaxe et la grammaire de l’original, mais avons corrigé plusieurs fautes de typographie. – Les images ont été rajoutées par nos soins. – Nouvelle transcription de l’article original établie sur un exemplaire de collection personnelle sous © histoiredelafolie.fr
[p. 269]
Délires systématisés. Forme psychomotrice. Variété spirite.
Par MM. MAURICE DIDE, CHARLES. PEZET et MIRO.
Les cas de délire spirite déjà, publiés présentent des difficultés de classification qui ne paraissent pas avoir été surmontées lors des discussions à la Société de Psychiatrie. C’est à solutionner ce problème nosographique que nous allons appliquer nos efforts à propos d’une observation nouvelle.
Les délires spirites s’accompagnent tous d’hallucinations psychomotrices abondantes et d’interprétations délirantes plutôt euphoriques (1), de sorte que, malgré leur systématisation étroite et progressive, il semble excessif de situer ces malades parmi des persécutés. Si donc on admet, et c’est légitime, que les aliénés chez qui prédominent des hallucinations psycho-motrices, sans tendance à la désagrégation psychique, méritent, comme Séglas (2) l’a parfaitement indiqué, de constituer une forme spéciale parmi les délires systématisés, il paraît important également d’y réserver une variété dont les expressions sont euphoriques rapidement. L’un de nous avait jadis décrit un délire systématisé à base euphorique (3), d’ailleurs nettement différent des délires spirites en ce que les tendances psychomotrices n’y apparaissaient pas au premier p1an. [p. 270]
L’étiquette que nous attribuons se légitime, espérons-le, par la lecture de l’observation suivante :
L…. est une femme de trente-huit, ans, soignée, presque coquette, aux traits réguliers et jeunes, au teint coloré, aux yeux rieurs. Elle jouit d’une florissante santé, que décèle un certain embonpoint. Elle s’occupe régulièrement avec activité, méthode et initiative, et conduit une machine à tricoter des bas. Aucune employée salariée ne s’acquitterait avec plus d’entrain de ce travail, parfois monotone. Les rapports avec ses compagnes sont en général empreints d’une bonhomie simple et charmante ; seules certaines périodes de surexcitation la rendent susceptible, difficile, détruisant la bonne harmonie de ses relations avec ses compagnes d’infortune et produisent de nombreuses batailles, uniquement verbales, et où elle veut toujours avoir le dernier mot.
Leonora Carrington – Séance (1988) Copyright
D’une intelligence assez vive, elle a pu s’adapter rapidement au mécanisme de l’appareil qu’elle conduit, et son apprentissage a été de courte durée. Elle a conservé les souvenirs intacts d’une instruction primaire, et si certaines réponses sont un peu lentes à venir, elle le met, à juste titre, sur le défaut d’entraînement. Elle ne manifeste dans la conversation courante aucune idée·délirante, s’intéresse aux événements actuels, répond par des réparties amusantes, cherchant à distraire ses compagnes. Son activité familiale serait conservée si l’on s’en tient à ses déclarations ; cependant, elle n’écrit jamais aux siens et n’exprime pas le désir de les voir.
Mme L…nous raconte son histoire avec un plaisir évident, fourni de nombreux détails sur ses particularités psychologiques.
En 1909, grâce à la complaisance d’une amie, elle a pu s’initier aux principes spirites et se faire admettre dans la société du Cercle des sciences occultes, dit spiritisme, de Toulouse. À partir de cette époque, elle en suivit régulièrement les nombreuses séances. Elle est, en effet, un « médium spécial », qui comprend ce que dit l’esprit, et peut converser avec lui sans être dans la: « transe ». Elle a causé avec I’esprit de ses parents, puis avec d’autres esprits d’une essence supérieure.
— J’ai communiqué avec l’au-delà, dit-elle. J’avais un esprit et j’étais consciente de tout ce qu’il me disait. .
— Que vous a-t-il dit ?
— Il m’a dit : « Voilà, il faut que tu obéisses, que tu marches, tu as promis d’obéir ». J’ai fait la réplique : Mais je n’ai rien promis. J’ai demandé qui il était : « Je suis ton Père, je suis Dieu le Père, tu es mon fils unique, tu es le Christ d’autrefois fait femme. Tu as promis d’obéir dans la nuit. » [p. 271] Mais il appelle dans la nuit une vie précédente, c’est-à-dire dans une autre vie. Quand j’ai été le Christ, j’ai dit, mourant sur la croix : « Si la coupe ne peut pas s’éloigner de mes lèvres, que sa volonté soit faite ». Alors, il m’a dit qu’il n’y avait que moi qui pouvais sauver le monde. Et alors, moi, j’ai dit que si c’était pour le bien, pour le bonheur de tous, j’acceptais de faire ce qu’il me disait. Voilà ce qu’il m’a dit.
C’est ainsi qu’elle est devenue ce qu’elle est, « le corps de Dieu en nature pour la résurrection de la chair et la vie éternelle ».
Il nous est facile de lui faire expliquer le caractère des hallucinations psycho-motrices qui lui ont permis d’organiser son délire spirite.
— Je vais vous expliquer, dit-elle. Je comprends que je suis un phénomène, unu sujet, et c’est une force, c’est-à-dire l’esprit, qui agit, sur mon corps. C’est comme si j’étais un gramophone qu’on mettrait en moi tout ce que l’on me fait dire. Cette force me pousse à parler, se déroule comme un cylindre, c’est-à-dire en voix qu’on appelle mentale, mentalement. La révélation a été entendue par moi, en dedans. C’est comme si c’était moi qui serais en double en dedans de moi ; que cela parlerait par moi-même par mon organe.
— Qu’entendez-vous par organe ?
— J’entends par organe le mouvement de la parole que, sans-doute, tout le- monde doit sentir et comprendre en soi lorsqu’elle parle mentalement. Cela, me fait parler ; je dis, par exemple : Tu par le rat. Chaque syllabe bien expliquée, bien lentement, pour donner le mot, mais sans voix alors. Tout ce que j’ai appris, c’est l’esprit qui le met en moi, et ça se déroule par mes lèvres, par ma voix, à diapason plus ou moins haut.
— Cette voix, l’entendez-vous comme la mienne ?
— Non, elle parle par mon organisme, par mon verbe. C’est une voix qui fait parler mon verbe. Elle est semblable à ce que l’on sent lorsqu’on se dit à soi-même : tiens, je suis allé là.
— Comment savez-vous si c’est l’esprit qui parle ou une idée qui vous vient ?
— Mais l’idée ne parle pas.
— Vous dites que l’esprit ne parle pas avec une voix ?
— Mais oui, ce n’est pas une voix que j’entendais à côté, au-dessus ou au-dessous. Il parle en moi, rien que pour moi. Il utilise mon verbe.
Mme L… ne paraît pas avoir présenté des idées de persécution, mais au début de ces troubles délirants ses hallucinations psychomotrices étaient inhibitrices, et c’est ainsi que, pendant plusieurs jours, elle s’est peu [p. 272] ou mal nourrie, parce que sa voix : intérieure lui ordonnait de ne pas manger. C’est ainsi qu’après avoir commandé un repas dans un restaurant de la ville, elle est repartie sans avoir pu s’alimenter, car la voix lui avait, donné l’ordre de ne rien prendre.
Elle ne présente aucune hallucination auditive, une seule fois, au début de son délire, elle aurait entendu un chant mélodieux qui, après l’avoir réveillée, se serait éloigné. « Il m’a ravi, j’étais en extase ; le chant me disait : Au ciel ! Au ciel ! ».
À ces troubles psycho-moteurs sont venus s’ajouter des idées d’immortalité.
« Je suis l’immortalité, la vie éternelle, et je ne risque pas de mourir. Je n’irai pas au cimetière. Si je me change de corps, ce sera par métamorphose, et même il me tarde de quitter le corps que j’ai. C’est pour cela qu’on m’a haché mes chairs, et ces chairs déracinées reprennent vie par un feu et par des fluides, car c’est une chair impérissable que je crée. À mesure que cette chair pousse, les esprits entrent en moi et prennent la vie de ma chair et de mon sang. »
Les idées de grandeur, d’immortalité, découlent tout naturellement de ses conceptions sur le monde, l’univers et les êtres. Pour assurer la systématisation, l’organisation de son délire, elle s’appuie sur des interprétations et des réminiscences des textes sacrés ou, parfois, sur de simples associations verbales.
« Nous sommes tout, c’est-à-dire nous sommes d’abord le monde invisible. Le monde magique, parce que fait du monde spirituel ou invisible. Ce monde ne peut se voir que si on est invisible. Il ne s’est rendu visible qu’en se matérialisant. Donc, nous sommes ce que l’on appelle des terriens, et nous ne pouvons habiter que sur la terre, dans un corps : Tout ce qui est matériel est un corps : le grain de sable, la goutte d’eau, sont des corps et ont la vie. Or, nous avons été cela. Tout ce qui existe, nous l’avons été. À chaque création successive, il y a eu métamorphose, et nous avons été changés en autre chose. C’est ainsi que nous avons évolué d’une chose à une autre pour arriver à l’état d’Etre. L’Etre est donc composé de tout ce qui existe sur la terre comme création. Nous sommes faits de molécules, qui représentent les germes de tout ce que nous avons été. Par conséquent, nous sommes tout sur la terre, mais ce tout est plus ou moins beau. Nous devons à la terre tant de corps, car nous [p. 273] avons toujours existé et nous ne pouvons pas ne pas exister. Ainsi, lorsque notre enfant est né, il a au même moment trépassé ailleurs. Chacun de nous est Dieu, car Dieu le Père est fait de tous et nous sommes les parcelles de Dieu. Nous sommes ainsi tous des Dieux, mais des faux Dieux, parce qu’il n’y en a qu’un. Seul sera. le vrai Dieu celui qui montrera les trois personnes ; tandis que Dieu le Père est un pur esprit, car il ne s’est jamais montré et c’est un faux Dieu. « Notre Père qui êtes aux cieux, que votre règne arrive, que votre volonté soit faite … » Puisque son règne n’est pas arrivé, cela prouve qu’il n’est pas le vrai Dieu ; c’est celui qui laisse tout faire et qui ne dit tien. Il faut qu’il attende la fin des temps pour rendre ses comptes. Il y sera forcé par son Fils, parce que celui-ci est nommé et héritera de tout ce qui est sur terre. »
Mlle L… a présenté au débat de son internement des périodes d’excitation parfois assez marquées, avec associations verbales :
« En effet, je me suis livrée à plusieurs amants, donc la raie de mon cul, la raie qui se trouve dans mon fondement a été publique. — C’est de là qu’est née la république ». (Raie publique).
L’excitation apparaît à chaque interrogatoire, surtout en public, et procède par étapes successives : d’abord la malade accélère son débit, puis on la voit rougir jusqu’à ce que sa figure se congestionne, le ton devient vibrant et la gesticulation emphatique ; son aménité disparaît et elle témoigne d’une certaine irritabilité ; elle évoque volontiers des souvenirs irritants, des observations mal interprétées entendues des années auparavant ; elle paraît prête à se mettre en colère, mais ses discours restent empreints d’un ton badin où des plaisanteries d’une extrême crudité sont destinées, semble-t-il à scandaliser l’auditoire, mais traduisent un éréthisme génital évident.
Cette propagation à l’excitation qui part des sphères psychomotrices verbales pour gagner la motilité générale, l’activité intellectuelle et les représentations génitales, mérite d’être soulignée.
Nous pensons légitime le diagnostic de délire systématisé de forme psycho-motrice de variété spirite.
En l’espèce nous situons d’abord l’observation dans la classe des délires systématisés dont l’étude mérite [p. 274] d’être reprise à la lumière des vieux travaux de Falret ; la forme est fournie par un élément clinique important et prépondérant : l’hallucination psychomotrice. Nous nous refusons absolument à adopter la conception de l’École de Ballet qui oppose les délires d’interprétation constitutionnels aux délires hallucinatoires acquis : ici comme partout, interprétations et hallucinations sont conditionnées par un désordre affectif que Binet et Simon appellent : Émotion-passion et que l’un de nous dénomme inclination prévalente : cette tendance constitutionnelle qui précède l’éclosion du délire demeure -subconsciente chez les spirites. Elle peut même être inconsciente — lorsque comme dans les cas habituels — les révélations médiumniques s’accompagnent d’hypnose partielle. Il suffit, pour l’interprétation de pareils cas, de faire intervenir, un élément pithiatique auto-suggestif, complément absent ici.
Quoi qu’il en soit, les premiers désordres apparents qui dépendent de la sphère d’expression s’opposent aux formes délirantes où les troubles représentatifs et hallucinatoires se traduisent d’abord par des anomalies des sphères perceptives (4). .
Nous considérons que les délires systématisés psychomoteurs spirites présentent les caractères distinctifs principaux suivants :
A.·Hallucinations psychomotrices à peu près pures ;
B. Excitation transitoire à point de départ moteur verbal et procédant par diffusion réflexe à toute l’activité ;
C. Formules délirantes en rapport avec le sentiment d’inspiration subjective ;
D. Systématisation étroite progressive basée sur des interprétations délirantes extensives et euphoriques aboutissant rapidement au dogmatisme métaphysique,
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NOTES
(1) Pierre Janet. Encéphale, 1909. p. 363.
(2) Séglas. Leçons sur les maladies mentales, 1895.
(3) Dide et Carras, Archives de Neurologie, mars 1912.
(4) C’est à tort, suivant nous, que Masselon, Ann. méd.-psychol. 1912,~t. I, p. 652t considère ces éréthismes comme primitifs et de nature à en imposer pour des hallucinations psychomotrices ; l’inspiration de ces malades, comme celle des oracles antiques, comporte d’emblée uns expression motrice.
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