G. R. Un cas de Xénoglossie.

G. R. Un cas de Xénoglossie. Aventures psychiques à New-York par Neville Whymant. Extrait des « Annales des Sciences Psychiques », (Paris).

 

 

Un cas de Xénoglossie
Aventures psychiques à New-York par Neville Whymant
Avec une préface de Sir Oliver Lodge (Mayet Co Editeurs, Boston)

Les hasards d’un diner à New-York ont amené le Dr WHYMANY à vivre un des plus extraordinaires épisodes de sa vie, Mais il déclare n’avoir pas trouve la solution a l’énigme qui s’est posée a lui ; et voici ce qu’il raconte :

Il n’est pas  un spiritualiste, n’a aucune théorie préconçue et depuis vingt ans n’a pris aucun intérêt aux phénomènes psychiques. Par contre, il est très versé dans l’étude des langues de l’Extrême-Orient et tout particulièrement du Chinois. Or, en mars 1926, il se rend à New-York pour y trouver des matériaux nécessaires à la continuation de ses travaux,

Des amis l’introduisent chez un magistrat haut place, M. CANNON, qui après l’avoir reçu à dîner une première fois (on n’y parle aucunement des questions psychiques) l’invita six mois plus tard à venir le voir pour « rencontrer diverses personnes intéressées aux recherches psychiques et peut-être rendre service par la connaissance qu’il a des idiomes orientaux

Le Dr WHYMANT se rend à l’invitation. Assistance d’amis personnels de M. CANNON, appartenant tous à la classe la plus élevée de la société. Par contre le medium, nommé Georges VALIANTINE, est un véritable paysan, sans la moindre instruction ou éducation.

Après extinction des lumières, chant de quelques hymnes religieux, les voix se manifestèrent. D’abord des messages aux divers assistants de la séance, puis un son difficile à décrire se fit entendre, celui d’une flûte très-spéciale que l’on entend dans les vieilles rues de la Chine. Alors le nom de Kun Fu Tzu (Confucius) fut murmuré. Le Dr WHYMANT vit alors pour lui l’opportunité d’interroger, car la langue archaïque chinoise qu’il [p. 334] avait étudié à fond défie les commentateurs. Les réponses lui vinrent en un Chinois d’une grande pureté, chinois qui n’est actuellement parlé nulle part dans l’Empire et qui est identique à celui des livres classiques dus à Confucius, il y a 2500 ans.

Il voulut pousser plus loin l’expérience. À toutes les questions il lui fut répondu rapidement dans un chinois archaïque parfait comme aucun sinologue vivant ne saurait le faire.

Épreuve suprême : le docteur WHYMANT se rappelait vaguement la première ligne d’un poème totalement inconnu et obscur de Confucius. Il la donna et le « Commentateur récita alors le poème tout entier en ajoutant, vu de cette de façon ce poème ne devient-t-il pas clair ?

Le docteur WHYMANT qui au cours de la séance pu prendre quelques notes écrites, ne veut pas en tirer en conclusion, mais ne cache pas son profond étonnement devant les faits qui déroutent son entendement, et ne lui permettent aucune explication.

Au cours des séances suivantes, moins intéressant d’ailleurs, une douzaine de langues rare plus reparlé : le Basque, le sanskrit, l’hindouistan, le Yiddish, etc., une erreur faite en chinois par le Dr WHYMANT fut relever par « Confucius », qui donna des véritables mots à employer une explication savantes.

Pour terminer le Dr WHYMANT ne soupçonne aucune supercherie. De fait, il ne peut trouver aucune explication à ses expériences. Aussi ne veut-il simplement que narrer son aventure ; il laisse à d’autres d’élucider le problème.

Sir Oliver Lodge a tenu à donner une préface au récit du Dr WHYMANT, préface écrite avec toute sa hauteur de vue habituelle.

Il attire l’ l’intérêt du lecteur sur ce que présente la narration.   De ses aventures et combien elle mérite d’être étudié de près. Certes dit-il il n’est pas nécessaire de croire à la présence de Confucius durant la séance, mais il est possible qu’un de ses disciples et essayer de nous donner des preuves irréfutables de la survivance et d’éveiller nos esprits à des possibilités dans l’univers auquel nous sommes pour la plupart aveugles et sourds.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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