Articles de la catégorie : Représentations de la Folie

Les démoniaques dans l’art, documents inédits. Par Paul RICHER et Henry MEIGE.

Le document que nous présentons ici fait suite à celui publié par Jean-Marin Charcot (1825-1893) & Paul Richer (1849-1933. Les démoniaques dans l’art. Avec 67 figures intercalées dans le texte. Paris, Adrien Delahaye & Emile Lecrosnier, 1887. 1 vol. in-4°, XII + 116 p. Si ce dernier est devenu très rare en édition originale, la réédition de Macula, avec l’excellent texte de George Didi-Huberman est également introuvable. Les Documents inédits sur les démoniaques dans l’art de Paul Richer et Henry Meige (1866-1940) est resté, de tout temps confidentiel, car publié dans la Nouvelle Iconographie Photographique de la Salpêtrière, Paris, année, 1896, pp. 99-108, 3 planches hors texte. Plusieurs autres compléments, moins importants, sont venus en contre-point de ceux ceux-ci. [Réf. En lire plus

Traité des dégénérescences. Atlas. De Bénédict-Augustin Morel.

Nous renvoyons à notre article biographique sur Bénédict-Augustin Morel  (1809-1873). Cet Atlas est celui du Traité des dégénérescences physiques, intellectuelles et morales de l’espèce humaine et des causes qui produisent ces variétés maladives. Paris, Londres et New-York, J.-B. Baillière, 1857. 1 vol. 13.5/21.7 [in-8°], XIX p., 700 p. – atlas. DES DÉGÉNÉRESCENCES PHYSIQUES, INTELLECTUELLES & MORALES DE L’ESPÈCE HUMAINE CONSIDÉRATIONS PRÉLIMINAIRES   La constance et l’uniformité des déformations physiques chez les êtres dégénérés, indiquent la préexistence de causes qui agissent d’une manière invariable et qui tendent à créer des types à forme déterminée. Les caractères de l’ordre intellectuel, physique et moral qui distinguent les variétés maladives des variétés naturelles dans l’espèce, ont été l’objet de mes recherches dans le Traité qui accompagne En lire plus

Le surréalisme en salle de garde.

SAINTE ANNE, 1945 LE SURRÉALISME EN SALLE DE GARDE Professeur  Pierre MOREL, G.H.R. Caen     Parler de fresques de salle de garde renvoie immanquablement le médecin aussi bien que le profane à des archétypes paillards qui vont de la simple grivoiserie aux fantasmes pornographiques des plus échevelés. C’est que l’art pariétal hospitalier, pour tenter peut-être d’échapper à l’empire de Thanatos, s’est délibérément rangé sous la bannière d’Eros et la majorité des fresques d’internat répondent en gros à cette traditionnelle image de marque. Et puis il y a eu Sainte Anne et notre propos est de faire découvrir quelques tableaux d’une exposition aujourd’hui disparue mais qui pendant vingt années a porté témoignage de l’art surréaliste d’un groupe d’artistes qui ont pour En lire plus