Michel Collée. Maladies mentales. Les fondements de la nosologie. L’Antiquité. Sous © Michel Collée & histoiredelafolie.fr MALADIES MENTALES LES FONDEMENTS DE LA NOSOLOGIE (L’Antiquité) 1. – De l’âme et du corps … Dans l’Antiquité, ce n’est pas tant la notion de maladie mentale qui se dégage, que celle de maladie de l’âme – notion à laquelle s’intéressent médecins et philosophes, dans une analogie qui suppose que l’âme, comme le corps, souffre de maladies : « La maladie de l’âme repose donc sur une prise de conscience médicale puisqu’il s’agit de maladie, et philosophique puisque l’âme est en question » (l). Sans vouloir entrer ici dans le débat, cher aux Anciens, du monisme et du dualisme (est-on, corps et âme, « un » ou « deux » ?), il faut En lire plus
Articles de la catégorie : Mélancolie
Folie. Par Frédéric Dubois (d’Amiens). Article extrait du Dictionnaire des sciences philosophiques d’Adolphe Franck. Edition de 1875.
Frédéric Dubois d’Amiens, article Folie du Dictionnaire des sciences philosophiques par une société de professeurs et de savants, sous la direction de M. Ad. Franck, deuxième édition. Paris, Librairie Hachette et Cie, 1875. 1 vol. XII, 1820 p., pp. 548-552. Frédéric Dubois d’Amiens, médecin et historien, est né à Amiens le 30 décembre 1797 ou le 17 février 1799 selon les sources auxquelles on se réfère, et mort à Paris, le 10 janvier 1873. Il est connu, entre autres, pour son Histoire philosophique de l’hypochondrie et de l’hystérie édité à Paris en 1833, par son implication dans la commission nommée pour l’examen du magnétisme animal par son Examen historique et résumé des expériences prétendues magnétiques faites par la commission de En lire plus
Lycanthropie. Par Jean-Baptiste Louyer-Villermay. Extrait du Dictionnaire des Sciences Médicales Panckoucke. 1818.
Lycanthropie. Nous publions ici un l’article publié dans le dictionnaire dit « Panckoucke » auquel participa, entre autres, J.-.E.-D. Esquirol (dont nous métrons en ligne ultérieurement les articles). Jean-Bartiste Louyer-Villermay (1776-1838) fut élève brillant de Philippe Pinel et soutint sa thèse de médecine en 1802 (An X) sous le titre Recherches historiques et médicales sur l’hypocondrie isolée, par l’observation et l’analyse de l’hystérie et de la mélancolie, Cette thèse eut une audience importante, tant auprès de ses confrères que du public et servit de ferment à son ouvrage intitulé Traité des maladies nerveuses ou vapeurs, et particulièrement de l’hystérie et de l’hypocondrie, qui connut deux éditions successives, la première en 1816 et la seconde en 1836. Il signa plusieurs articles dans le Dictionnaire En lire plus