Articles de la catégorie : Les grands Traités

Les farfadets ou tous les démons ne sont pas de l’autre monde. Par BERBIGUIER DE TERRE NEUVE DU THYM. Planches. Avec une observation de Henri LEGRAND DU SAULLE.

Berbiguier Alexis-Charles-Vincent, de Terre-Neuve du Thym [1764-1851]. Les farfadets ou tous les démons ne sont pas de l’autre monde. Paris, L’Auteur, 1821, 3 vol. in-8°, (LCIV [pour  p., 362 p.) + (463 p.) + (447 p.) + 8 planches hors texte. Orné d’un portrait de l’auteur et de sept lithographies dessinées par Quinart et gravées par Langlumé. L’auteur, qui s’intitulait lui-même le « fléau des sorciers » fut le patient de Philippe Pinel. Il pourchassa, dit-on, toute sa vie l’œuvre de ceux-ci, en détruisant en particulier les ouvrages de Pierre Le Loyer : Histoire des spectres. – Voir sur Berbiguier les Fous littéraires, de Philomneste Junior, et les Excentriques, de Champfleury. [Caillet n°973.], ainsi que l’ouvrage, beaucoup plus récent de Blavier. Ce dernier estime à environ 300 exemplaires le En lire plus

Calmeil Louis-Florentin (1798-1895). Par Michel Collée.

Cet article est extrait de la réédition de De la folie considérée sous le point de vue pathologique, philosophique, historique et judiciaire, depuis la Renaissance des sciences en Europe jusqu’au XIXe siècle. Paris, J.-B. Baillière, 1845, proposée par Michel Collée, dans sa collection « Psychiatrie clinique », aux édition Jeanne Laffitte, à Marseille, en 1982, en 2 volume.   Louis-Florentin Calmeil naît à Poitiers le 9 août 1798. A vingt-deux ans, il quitte sa ville natale et rejoint Paris pour y entreprendre ses études de médecine. Il effectue un rapide passage dans le service de Guillaume Dupuytren (1777-1835) chirurgien de l’Hôtel Dieu, puis dans celui de Louis-Léon Rostan (1796-1866) à la Salpêtrière où il reste deux ans, durant lesquels il recueille une grande quantité d’observations En lire plus

Traité des dégénérescences. Atlas. De Bénédict-Augustin Morel.

Nous renvoyons à notre article biographique sur Bénédict-Augustin Morel  (1809-1873). Cet Atlas est celui du Traité des dégénérescences physiques, intellectuelles et morales de l’espèce humaine et des causes qui produisent ces variétés maladives. Paris, Londres et New-York, J.-B. Baillière, 1857. 1 vol. 13.5/21.7 [in-8°], XIX p., 700 p. – atlas. DES DÉGÉNÉRESCENCES PHYSIQUES, INTELLECTUELLES & MORALES DE L’ESPÈCE HUMAINE CONSIDÉRATIONS PRÉLIMINAIRES   La constance et l’uniformité des déformations physiques chez les êtres dégénérés, indiquent la préexistence de causes qui agissent d’une manière invariable et qui tendent à créer des types à forme déterminée. Les caractères de l’ordre intellectuel, physique et moral qui distinguent les variétés maladives des variétés naturelles dans l’espèce, ont été l’objet de mes recherches dans le Traité qui accompagne En lire plus