Articles de la catégorie : Magies

Les Aissaouas à l’Exposition de 1900. 1901.

La confrérie des Aïssaoua ou Aïssawa a été considérée comme une secte religieuse fondée au Maroc, à Meknès, par Muhammes ben Aîssâ (1465-1523). Ils sont célèbres encore aujourd’hui dans le monde pour leur musique et leurs chants religieux. Le fascicule que nous proposons ici fut édité à l’occasion de l’Exposition Universelle tenue à Paris en 1900. Elle est un des rares textes de l’époque traitant de ce curieux sujet. Les Aissaouas à l’Exposition de 1900. 1901. La Roche-sur-Yon, s. d. [1901]. 1 vol. in-18 [11/14.2], 74 p., 3 ffnch.  ffnch. [Référence : B. n. F. : 8- LI32- 34.] Le petit format du volume conditionne celle des reproductions photographiques, et donc de la qualité des images que nous reproduisons ici. La plupart sont En lire plus

Hystérie et superstitions religieuses. Par J. Morin. 1909.

L’article que nous reprenons ici dans son intégralité a été écrit par J. Morin et s’intitule, L’hystérie et les superstitions religieuses. Il a été édité d’abord dans la revue « Pages libres », à Paris, par L’émancipatrice (Imprimerie communiste), en 1901, dans les numéros des 8 et 15 juin. Il fut édité en tiré-à-part : Paris, L’émancipatrice, 1902, 1 vol. in-8°, 24 p. C’est celui-ci qui fut notre support. On ne sait rien de l’auteur.   J. MORIN L’HYSTÉRIE ET LES SUPERSTITIONS RELIGIEUSES Paris, L’émancipatrice (Imprimerie communiste), 1909 L’Hystérie et les Superstitions Religieuses La médecine, avant d’être enseignée dans les écoles, fut pendant longtemps, dans l’antiquité, cultivée dans les temples, ne formant d’abord, comme en Grèce et en Egypte, avec la religion qu’un système unique. Quelques connaissances médicales étaient En lire plus

Des Sorcières et Devineresses. Ulrich Molitor.

Ulrich Molitor (dit aussi Molitoris) est né vers 1442 et mort en 1507. Ce juriste fut professeur à l’Université de Constance à Padoue. Il est connu pour avoir écrit et publié un traité sur la sorcellerie (le premier illustrée et certainement un des tous premiers publié sous forme d’incunable) dont il semble qu’il ne fut jamais complété. De Lamiis et Pytjonicis mulieribus (Des sorcières et Devineresses (Oracles femmes)), 1489. Molitor est très ambivalent quant à la sorcellerie : d’une part il défend la peine de mort pour les hérétiques et les sorciers (auxquels il porte crédit, donc), et d’autre part il soutient que le sabbat n’est qu’une illusion, mais illusion causée par le diable. A l’époque l’archiduc Sigismond d’Autriche, en délicatesse En lire plus