Joc’h d’Indret. A propos d’une décision curieuse de Sorbonne. Article paru dans « L’Intermédiaire des Chercheurs et Curieux », (Paris), XXIIIème année, 10 janvier 1890, p.284.

INCUBESORBENNO0001 -Joc’h d’Indret. A propos d’une décision curieuse de Sorbonne.  Article paru dans « L’Intermédiaire des Chercheurs et Curieux », (Paris), 1890, 23ème année, p.284.

Une décision curieuse de la Sorbonne. « On ne peut douter que le diable n’ai la possibilité de rendre les filles fécondes, puisque la Sorbonne l’a décidé en 1318. » Telle est la phrase curieuse que nous trouvons dans Legrand d’Aussy. Mais nous n’avons pu retrouver la décision de la Sorbonne. Quelque confrère sera-t-il plus heureux que moi? U.M. In L’Intermédiaire des Chercheurs et Curieux, (Paris), 1890, XXIIIè année, 10 janvier, pp.165.

Une décision curieuse de la Sorbonne (XXIII,165). « Que le collaborateur U.M. prenne la peine d’ouvrir le Dictionnaire philosophique de Voltaire, au mot Incubes, il y lira : Quant à la manière nouvelle d’engrosser les filles par le ministère du diable, nous ne pouvons en douter, car la Sorbonne décida la chose dès l’an 1318. Ici le texte : « Per tales artes et ritus impios et invocationes daemonum, nullus unquam sequatur effectus ministerio daemonum, Error. »

Voltaire ajoute que la Sorbonne n’a jamais révoqué cet arrêt.

Il subsiste toujours. Encore aujourd’hui, la croyance aux incubes et aux succubes est professée par les théologiens ; et le licencieux roman de Jacques CAZOTTE (le Diable amoureux), si répréhensible qu’il puisse être par rapport à la morale, est inattaquable au point de vue de l’orthodoxie. On peut consulter à ce sujet un traité des plus curieux, publié il y a quelques années, avec l’approbation de Mgr l’évêque de Poitiers, par l’abbé Craisson, ancien directeur d’un grand séminaire, et intitulé : De Rebus venereis, ad usum confessarium. (Parisiis, Poussielgue frères, 1870, in-18). Je me contenterai de copier ces deux lignes du chapitre De Bestialitate, qui se rapportent directement à notre question ; « Ad bestialitatem atteinte congressus com daemone, succubo vel incubo. » Il faudrait citer tout le passage, mais je n’y tiens aucunement.

LAISSER UN COMMENTAIRE