Théodore Géricault. Les représentations de la Folie. Les Monomanes. 1820. Album.
Théodore Géricault (1791-1824). Théodore Géricault, c’est également cet artiste qui a peint le Radeau de laMéduse. Il meurt très jeune, à seulement 32 ans, mais a eu le temps de nous laisser une vingtaine d’oeuvres majeures
La maladie mentale est un nouveau sujet d’études pour les médecins du début du XIXè siècle. Jean-Etienne Esquirol identifie la monomanie, une pathologie caractérisée par la « fixation de l’esprit sur un objet unique ». Il aurait passé commande à Théodore Géricault d’une dizaine de tableaux, certain disent une demi-douzaine, représentant des malades atteints de cette pathologie afin d’illustrer ses conférences. Ou peut-être était-ce le médecin-chef de l’hôpital de la Salpêtrière qui les lui a demandés ? Ou peut-être l’aliéniste Jean-Etienne Georget ? En fait, on ne sait pas trop comment le peintre a été amené à s’intéresser à ce sujet peu courant.
Nous renvoyons par plus de détails à l’article de Morad Montazami : Morad Montazami, « Les Monomanes de Géricault : une vie infâme dans l’histoire de l’art », Images Re-vues [En ligne], 11 | 2013, mis en ligne le 14 janvier 2014, consulté le 30 octobre 2016. URL : http://imagesrevues.revues.org/3373.
Théodore Géricault – La Monomane de l’Envie, aussi appelé la Hyène de la Salpêtrière (vers 1820). Musée des beaux arts de Lyon.
Théodore Géricault – La Monomane du jeu (vers 1920). Musée du Louvre.
Théodore Géricault – Le Monomane du vol (vers 1820). Musée des beaux arts de Gand.
Théodore Géricault – Le Monomane du commandement militaire (vers 1820). Musée Oskar Reinhart, winterbur.
Théodore Géricault – Le Monomane du vol d’enfants (vers 1820). Springfield Muséum of Fine Arts.
Ils ont tous la même tete…..et l’ œil vague….. il y a des matins je ne suis pas mieux!!!!!salut Michelle !!!!!
[…] (1795-1828), auteur de plusieurs ouvrages sur la folie. Il commanda au peintre Géricault une série de toiles représentant des monomanes alors qu’il exerçait à la Salpêtrière (plus d’infos) et si je vous en parle ce […]
Merci pour votre référence.
[…] Enfin, ses portraits : la plupart sont des hommes vêtus de noir, sans parures, sans décor, calmes et sans affects. Seuls comptent leur majesté, et leur regard. C’est peut-être là qu’on pense le plus au Titien. Une seule exception (et cette toile fut d’ailleurs longtemps attribuée à Carrache), le portrait de son ami le poète et dramaturge vénitien Andrea Calmo dont le visage vieilli, l’inclinaison de la tête et la chevelure dégarnie traduisent une intensité mélancolique un peu inquiétante. On songe aux Monomanes de Géricault, peut-être celui du vol d’enfants. […]